Pratique du consentement

Parmi nous, trop de personnes ont malheureusement été confrontées à la récupération de nos histoires au bénéfice d’autres personnes sans notre consentement. Cela a été le cas dans la philanthropie et dans d’autres domaines. Pour privilégier et respecter les voix de celleux qui travaillent sur le terrain, en particulier les partenaires bénéficiaires, Astraea a appliqué une pratique du consentement pour les besoins de ce rapport, selon les modalités suivantes:

  • La personne interviewée donne son consentement à l’entretien.
  • Après l’entretien, une copie pour l’essentiel intégrale de ses propos lui est remise. La personne interrogée peut corriger, effacer, ajouter ou changer ce qu’elle veut. Elle renvoie le texte et l’auteur-e rédige le rapport à partir de l’entretien modifié.
  • Une fois que la rédaction du rapport est terminée, un exemplaire est adressé à chaque personne interrogée avec ses citations ou ses réflexions surlignées de manière à ce qu’elle puisse voir comment son histoire s’inscrit dans le contexte du rapport. Elles ont à ce moment-là de nouveau la possibilité de procéder à des modifications.
  • Dès lors que chaque personne interrogée a validé son histoire dans le corps du rapport, le contenu est complet. De légères modifications restent possibles pour la mise en forme ou pour des raisons de clarté, mais toute correction ou changement majeur doit être approuvé.

En tant que bailleurs de fonds, nous avons conscience qu’il y a toujours un rapport de force complexe entre nous-mêmes et nos partenaires bénéficiaires. Nous espérions qu’un processus de consentement transparent nous permettra d’établir une relation saine avec nos partenaires bénéficiaires et les autres personnes que nous interrogeons.

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